"Bien sûr, ils avaient quelques bons arguments, en particulier les résultats d'une étude secrète du Département de la Défense, intitulée PROJET BARSOOM, et qui avait été faite en 1989 par le département de psychologie de Harvard."
Arthur C. Clarke, 2001 : L'odyssée de l'espace (vous savez, le truc qui va avec le film) (le nom est cité une seconde fois à la page suivante)
"—Tu dois régler ton allure et te concentrer sur toi-même. Tu dois avoir un plan. Ah, au fait, je suis Gary Barkovitch, de Washington, D.C.
— Moi je suis John Carter, de Barsoom, Mars, répliqua Olson."
Stephen King, Marche ou crève (un des premiers bouquins que j'aie lu par moi-même) (c'est étrange, dans mon souvenir j'étais persuadé qu'il se présentait en tant que Tars Tarkas)
"C'est alors qu'ils sautèrent sur lui. Il roula dans le sable et se redressa d'un bond à la John Carter, lança les poings en avant."
Kim Stanley Robinson, Mars la Rouge (un livre en grande partie lu une nuit à la faible lumière pleine d'insectes d'une gare ; qui a réussi l'exploit de m'emballer pendant 600 pages et de m'emmerder pendant les 60 dernières. Donc, pas lu les suivants : Mars la verte, Mars la bleue. A noter qu'un cratère s'y nomme Burroughs (un autre est Bradbury), et qu'en le feuilletant je tombe sur une demoiselle qui voudrait bien se faire intituler La Princesse de Mars, titre du premier roman du cycle barsoomien)
"We do not, of course, see The Amulet again until "The Trial of Dick and Jane"* and it is this lacuna to which this monograph must now direct its efforts.
* - See Dickin' Jane: The Hidden Life of Edgar Rice Burroughs, op. cit."
David Mamet, Wilson, a consideration of the sources (j'ai posté une notule dessus en décembre je crois)
Dans 2001 et Mars la Rouge (du moins les poches que j'ai), il y a une note explicative. Et j'ai juste envie d'acheter 53 éditions différentes de chacun des volumes de l'ensemble, même oui les plus mauvais (le géant de Mars, je te cause, tu es mauvais, très mauvais, mélange improbable des pires défauts d'E.R.B., je m'en fous et ça me rassure un peu de savoir que tu as été écrit par le fils de l'autre, du vrai), mais voilà ça m'a fait bizarre de m'apercevoir que la femme d'Hercule était Déjanire et que la femme de John Carter était Dejah Thoris, c'est encore flou de voir les creux en passant sur les Chessmen of Mars avec leur idée titrale rigolote et terrible, en passant sur Thuvia, des gens invisibles et peut-être inexistants résultantes seules de leur passé par un intermédiaire, juste l'odeur des recueils intégraux chez Lefrancq attise de loin l'intérêt, fous les trois premiers romans sont fous, les temps morts sont fantômes, la toile se fait, voir que ça peut repartir sur la famille de Carter, sur d'autres mecs même, avec des idées comiques de débrouillardises (en allant sur Phobos (ou Déimos) on garde proportionnellement la même taille), sur des femmes même. Fous la cohérence du tout, l'intensité folle des trois premiers, le miroir un peu terne que peuvent être certains autres, l'aventure avec un a gigantesque du froid au chaud c'est tout un monde.