20.2.08

ignition

Occupé à bref*.

Supposition que vous êtes déjà au courant.
On le brûle ou pas ?

Je vote oui. Ou non. En fait je sais pas trop. Mais oui quand même.


*écrire des trucs idiots, regarder pour la première fois depuis bien longtemps une bonne partie du All-Star Game, regarder No Way Out, lire un peu, finir la saison 2 de Rome, d'autres choses qui ne vous regardent pas.

11.2.08

F.F.C.

GRAND EPIC TOMAHAWK WRESTLING & TOTAL MANŒUVRE IN LOW FREQUENCY (GETWETMILF) meets FREAK ROCKETMAN ABSOLUTE CHAMPION, FOR REALITY IS CRAZY (FRIC/FRAC) (with some ORIGINAL MANIA NIPPON ORGANISATION MANTRA NIGHT OSAKA MANDALAY (OM~NOM~NOM) guys) tonight, Mexico Yagé Epitomé Arena, 8 p.m.
—America vs. America (with some japanese dudes)

tortura vs. oxymore ;
ångström[1] affronte BART L.M.[2] dans un combat sans disqualification ;

Non liquet match
El Theria[3] affronte Le Roux[4];

tag team gang bang
Cannonball et J.R.[5] affrontent The Huberts : Hubert M. & Flat Hubert[6];

diamante vs. crocodilo
Joachim Joestar[7] affronte Dixon Maijstral[8]—le perdant sera noyé dans du lait de soja

perle vs. pimpin
WOFRAC TITLE
Dejah Hubris[9] affronte HLa[10]

ultimo hombre
Python[11]vs. Steve Run[12] vs. Pandaman[13] vs. Yorick[14] vs. Naked Crunch[15] vs. Masked Guffin[16] dans un match par élimination pour prétendre au titre ;

JUSTICE VERSUS LAW
OMEGA FRIC FRAC CHAMPIONSHIP
Armendo Lip[17] affronte Rocketman[18] pour le titre ultime de la FRIC/FRAC. Arbitre spécial : Galatea 2[19].



[1] Signature moves : Swedish Ström (STO) ; nano (crossface) ; lariat ; german suplex. Finishing move : Spectrum (Shooting Star Press)
[2] Signature moves : dead father (full nelson slam) ; Blanche Neige (sleeper hold), missile dropkick, big boot, sharpshooter. Finishing move : 40-60 (450° splash, transformé pour les besoins sémantiques à dix degrés de plus)
[3] Signature moves : Lucky! (rear naked choke) ; Laramazov (brainbuster) ; MVMD (turnbuckle powerbomb). Finishing move : Endgame (Olympic Slam)
[4] Signature moves : lollipop (Bronco buster) ; Rapunzel (gogoplata) ; Adultère (low blow) ; sidewalk slam. Finishing move : Dragonville (dragonrana).
[5] Tag team special moves : Charpentier (double flapjack) ; PLUS (Shining Wizard de Cannonball, suivi par un frog splash de J.R.). J.R. est également connu pour utiliser son Agapē (belly to belly suplex). Cannonball pour son cannonball splash, cela va de soi.
[6] Tag team special moves : PYRE (powerbomb de Hubert M. immédiatement suivi d’un frog splash de Flat) ; hello madame (second rope standing moonsault side slam/spanish fly). L’un comme l’autre sont connus pour l’Ardeur (sambo suplex).
[7] Signature moves : Ocean Stone (boston crab) ; Stardust Crusade (bridging grounded double chikenwing) ; Stand alone (stinger splash) ; Lisa Lisa (double underhook DDT) ;. Finishing moves : Golden Wind (vertical suplex side slam/Shouten) ; ORA (Ganso Bomb).
[8] Signatures moves : Lining (dropkick) ; jazzy (german suplex) ; Shambala (standing shooting star press) ; military press ; huracanrana. Finishing move : Gravity’s Rainbow (~torture rack into a leg cradle half nelson driver).
[9] Signature moves : diadème (frankensteiner) ; avril rouge (bulldog) ; spear. Finishing move : HELIUM (powerbomb).
[10] Signature moves : halfway to heaven (running powerslam) ; Phlegme (missile dropkick) ; backbreaker ; boston crab. Finishing move : EGG (chokeslam).
[11] Signature moves : Saint Cosmos (iconoclasm) ; mittelwerke (double knee backbreaker) ; leg lariat. Finishing move Good Morning MEXICO : (over the shoulder belly to back piledriver).
[12] Signature moves : Hi guyz! (top rope double stomp) ; steel slam (sidewalk slam) ; spinebuster ; legdrop. Finishing move : madhatter bomb (sitout powerbomb).
[13] Signature moves : Pixie (springboard dropkick) ; SAMBA! (T-Bone suplex) ; Pandriver (piledriver) ; STO. Finishing move : Doskoï Panda (muscle buster).
[14] Signature moves : Poor fool (cross-legged cradle suplex) ; g’day mat (backdrop) ; infinite jest (big boot). Finishing move : T.A.D.A. (frog splash).
[15] Signature moves : GO WEST (superkick) ; ejaculation (chokeslam) ; enzuigiri ; spinning lariat. Finishing move : Blue Drug (backdrop driver).
[16] Signature moves : El Queen (death valley driver) ; bartender puh-lease (top rope sommersault). Finishing move : magic kingdom (tiger bomb pin) ; Boswell 8 (fireman’s carry drop into a high knee strike to the face/Go 2 sleep).
[17] Signature moves : moustache (fisherman’s suplex), envers (german suplex), e-clipse (tiger driver ’91). Finishing move : A.W.O.L. (inverted Death Valley Driver/Burning Hammer)
[18] Signature moves : 555 (Samoan Drop) ; banananananana (running DDT) ; HRMK (Camel Clutch) ; (low blow). Finishing move : V-2 (vertical suplex cutter).
[19]Retraité à l’heure actuelle.


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Face à des récents événements géopolitiques d'ampleur radicale, ce qui aurait probablement été posté de toute façon se voit modifié en conséquence. Pas trop non plus, étant donné qu'inventer des noms me fatiguait (j'avais quand même un pedro babybel). Pour information, Cyborg S., un autre, n'en fait pas partie. Pour les quelques qui ont quelques minutes à perdre, les finishing moves renvoient à des vidéos youtube pour voir ce que c'est, en gros.

"Who said who to what now ?"

Bien, une pause imposée dans un flot (pages 504 à 535, une bonne partie du chapitre XXXII - What In Love Or Sex Isn’t Odd ?, effectivement) d’anecdotes et de questions sur le sexe et la féminité, la masculinité aussi, un peu moins, l’amour, qui rappelle déjà l’essai fameux donné quelques centaines de pages plus tôt (chapitre XII - The Controversial Essay, bien nommé), papier publié dans Quink et qui a alors provoqué l’ire de quelques féministes, peut-être d’autres gens aussi sait-on jamais, qui débutait par le fabuleux « A creative women is an oxymoron. », phrase effectivement titillant sur la provocation pour entamer comme les cow-boys dans les saloons, qui m’a fait disons rire cinq bonnes minutes, titillant certes mais sans tituber, passant quarante pages durant le pourquoi du comment, aspects étonnants et pourtant évidents—bref, l’amour et le sexe sont bizarres, une flopée de choses pour nous convaincre que tout en eux l’est ; au niveau de la taille je suppose que c’est à peu près aussi long qu’une moitié ou deux tiers voire la totalité d’un bouquin comme Arrêter d’écrire, à la différence qu’ici les anecdotes, parfois déjà citées plus tôt d’ailleurs (par exemple le « Il n’y a pas de nom dans la langue anglaise pour désigner quelqu’un qui commet un inceste. » Peut-être insecte, oui. Y en a-t-il un en français ?) , sont dès le début entraînées dans la logique du texte existant avant, revêtent chacune une tension, s’accumulant pour surgir dans les questions relativement ouvertes posées, couvrant au passage la religion et l’histoire—

Reprenons, quelques jours plus tard, alors que je me suis bloqué à deux pages de la fin. Eugene Eyestones écrit sa chronique sexuelle, sort avec Laura Warholic pour, eh bien à la base on dirait qu’il ne sait pas réellement, chose étrange pour un analyste de son ordre, petit à petit on se doute qu’il s’en sert, sans vraiment le savoir, autant pour se plonger dans un échec, avoir des idées pour sa colonne, se plonger dans les bizarreries d’une Laura et ses millions de défauts, remplir. Il fait ça. Se baladent à travers les U.S. of A., parfois se font la gueule, Eyestones se veut gentil, ne fait qu’irriter. Voilà, Laura est volage, du moins assez peu fidèle, elle se—en gros il ne se passe pas grand’chose, discussions autour d’un café entre collègues, sur la Bible et les femmes, discussions à travers un téléphone, vadrouilles en bar lesbien, tout cela n’est qu’une base bien solide sur laquelle se forment des millions de choses, de connexions et de paroles maladives, échanges à la longueur ébouriffante dans le mal à chercher (rappelez-vous le procès à la fin des Frères Karamazov, les plaidoiries et relancées effrayantes, dont la longueur jouait avec les nerfs, avec le temps réel, créant en soi un décalage malade, il est probablement impossible de s’exprimer autant, avec tant d’éloquence on n’en parle même pas, les tempos toujours présents, les invectives en groupes de mots se répondant à demi-heures de distance, distances, rebonds d’ombres, d’une manière générale tout Dostoïevski et ses personnages discourant en large, peut-être un Aliocha qui dira à son frère qu’il est pressé mais prendra les moments qu’il faut pour évoquer, prendra le feu pour le transmettre avant de repartir espérant avoir brûlé celui en face, peut-être plus actuellement et moins longuement meussieu P. Roth), les listes géniales d’informations ou de gens, de types, une foule un monde se créent en trois lignes, une population hétéroclite pourtant réunie autour de traits, de communs, une telle densité à chaque page, laissant sa traînée pour les suivantes.
Quelque chose de terrible est arrivé.
Terrible aussi mais constant, le bruit qui gêne des amis et collègues un peu dégueulasses, des autres mecs, enculés notoires, antisémites raisonneurs, mais attendez, on peut estimer que tout cela est bien long, 878 pages serrées, avec il est vrai ici et là quelques notes de musiques, que « on aurait pu couper facilement 200 pages ». Pourquoi pas. Le principal problème de ce bouquin, c’est sa cohérence absolue, qui rend toute velléité de découpage caduque : vouloir retirer 200 pages, 100 ou moins même, c’est probablement ne pas avoir envie de lire Laura Warholic dans son entier, ne pas le lire. Il n’y a pas, à proprement parler, de temps mort. Ni de « mou au milieu », ni de vagues d’intérêt, les passages ne s’intégrant qu’à peine à l’histoire arrivant et suivant la même logique que le reste. C’est à prendre d’un bloc, pas linéaire forcément, à l’inverse en lire quelques passages ici ou là peut donner une idée générale, avoir lu l’ensemble du roman, hors les informations, avec seulement un douzième effectif est selon toute vraisemblance possible. Pourtant, si le blocage de ce type est moins grave, il n’en reste pas moins gênant : ne serait-ce que pour suivre un peu E² (Eugene Eyestones), voir la façon dont ses mono- et dialogues cannibales s’intègrent, observer le mélange d’érudition et de rigolade, les sujets les plus graves et les comiques les plus crétins ou scabreux, les fonds de tiroirs et les fonds de culottes (tiroirs : les échanges poussés à coups de citations bibliques, les réflexions sur l’état de ceux unis d’Amérique, les théories sur le relationnel entre genres, on pourra aussi apprendre que la pédiophilie est l’attirance pour les poupées, que le « psychrotentigineux » est sexuellement excité par le froid (en français c’est moins drôle, on dit un cryophile apparemment), qu’un autoassassinatophiliaque rêve de son propre meurtre (étonnant), etc. ; culottes : une fameuse virée dans un bar lesbien, les insultes à tout va, la bêtise et les fous, fanatiques et autres personnes pas spécialement recommandables, etc.), pas dans la pédanterie mais dans un traitement de la pédanterie, une façon de l’exposer avec dérision, la forcer pour perdre son caractère premier, l’exploser pour qu’elle devienne normale, rayonnante et rythmique, s’en servir comme d’un moteur et non un étal, c’est très… impressionnant, des vomissures sortant de personnages exagérés, peut-être pas tant que ça, éclats sales fleurissant rien n’a le temps de faner.
Ecluser la médiocrité, l’entrer pour imploser.

C’est un peu aussi Fermi et son paradoxe, étendu aux relations humaines[1]. Comment peut-on, même dilaté dans le temps, ne pas s’apercevoir plus tôt de ses erreurs, comment n'ont-elles pas surgi dans une nuit saucissonne ou un jour crâmé ? Pourquoi ne nous explosent-elles pas à la gueule plus tôt ? L’épiphanie n’en est que plus belle, mais pourquoi ? En avançant vers cette fin terrible, la réponse est au milieu des pages, dans les idées d’E², ses façons cultivées et son ouverture à serrure, sa recherche inversée, sa précision amoureuse, son éloquence coléreuse.


[1] En gros, « si les extraterrestres existent, où sont-ils ? Comment se fait-il qu’on ne les ait jamais vu ? S’ils sont assez malins, ils auraient déjà dû venir nous dire bonjour ». La réponse la plus simple étant qu’on n’a pas d’yeux. Je préfère ma version avec les voyages dans le temps (pas incompatible avec l’autre d’ailleurs).

8.2.08

08-02-08

Bordel ils parlent tous de musique je n’y connais rien. J’ai déjà pas assez d’argent pour me payer les bouquins que je veux je vais pas faire ça avec des disques en plus. Puis le téléchargement test c’est bien rigolo mais ça m’ennuie plus qu’autre chose. Encore fausto c’était gentil t’as posté une liste pop avec à peu près uniquement des trucs que je connaissais (même LCD soundsystem—bon je les avais découverts dans la bande-son de Burnout 3 je crois), mais avec vos trucs dès le nom du groupe je suis paumé et vu que j’ai pas de sous ni d’amis mélomanes eh ben voilà. De toute façon je suis incapable de parler de musique, à la limite toi lecteur tu ne perd pas grand’chose. Enfin quand même l’autre jour je suis passé à la fnac et ils faisaient des cédés à 7 euros, et 4 pour 20 euros si on est adhérent. Du coup je me suis dit que même si le choix allait être restreint je pouvais bien voir, m’en suis pris quatre, me suis fait adhérent au passage et en ai repris huit un peu après (alors que je prétends être pauvre). Si vous voulez y’avait dans le désordre :
· 2pac - All eyez on me
· Bob Dylan - Highway 61 revisited
· Sigur Ros (avec l’accent grave sur le o) - ( )
· The Strokes - Is This It
· The Strokes - Room on fire (vu que j’avais bien aimé Is This It)
· Snoop Dogg - Doggystyle
· Björk - Homogenic
· New Order - Brotherhood
· un truc avec une banane et Andy Warhol marqué dessus
· Dr. Dre - The Chronic
· otis redding - the dock of the bay

Là si t’as bien compté ça fait onze, et j’ai dit douze. Je te donne donc un conseil, que dis-je ! un PROTIP : un album avec marqué Lacuna Coil dessus n’est pas un album de Coil (un des seuls nom que j’ai vraiment retenu en me baladant ici et là) qui s’appelle Lacuna (je suis distrait).
Du coup je ne l’ai toujours pas sorti de son plastique.

Indications sur la personne qui écrit ce post :
- Dernier album acheté (avant ça) : Marie Antoinette Motion Picture Soundtrack
- Morceau le plus joué de mon winamp : Bow Wow Wow - Fools Rush In (Kevin Shields remix)
- Morceau le plus joué hors de la Marie Antoinette Motion Picture Soundtrack : The Cardigans - Lovefool (ahah).
- N'a pas winamp depuis très longtemps et n'est pas convaincu que les résultats soient convaincants.
- Aime le film Marie Antoinette.
- A trouvé son rythme de croisière pour Laura Warholic.
- A envie d’aller voir Cloverfield parce qu’il paraît que ça fait mal à la tête.
- A fait hier une traduction lipogrammatique d’une page de Salammbô.
- Va aller s'acheter madman bovary dans la journée s'il le peut.
- Vient d'apprendre qu'il est sorti hier.
- Mesure environ 1m77.