Pour des raisons indépendantes de ma volonté, je n'ai pu lire que douze pages (environ) d'Infinite Jest depuis lundi dernier. C'est peu surtout comparé aux 550 environs de la semaine d'avant, ça prend du temps, c'est fait pour et si le temps manque—de ma volonté donc. D'un autre côté, ces raisons m'ont permis de lire l'Atrocity Exhibition de Ballard, environ un quart des Sixty Stories de Barthelme, quelques autres choses et hier soir rapidement environ trente pages du Temps où nous chantions, le genre de truc qui te fait ouvrir la bouche et baver sur tes pages tellement c'est bô.
Mais. reprenons. Après tout, comme disait à peu près l'autre; I like big books and I cannot lie, you other brothers can't deny, etc. Etc.
Vite.
Famille Incandenza. Harold (Hal), Mario (Booboo), Orin (O.), Avril (The Moms), feu James (Himself), même Charles Tavis (Tavis est anagramme de Vista).
Incandenza.
Incandenza = En cadence. Le rythme est un peu lourd mais fonctionne. Sur quelques pavés paragraphés et quelques phrases rebondeuses l’histoire entre tennis, détox et fauteuils roulants parcourt de longs trajets. Le découpage a parfois l'air un peu pataud (au niveau des chapitres — e.g. le premier qui pour l’instant est le plus tardif du point de vue de Cronos, qui laissait à penser un faux fourre-tout de vazévients entre l’année des barres chocolatées et l’année du Roi burger mais qui se limite (entre parenthèses et guillemets) à voguer sur celle des couches pour adultes et donc à un rigolard essai de "je vous montre la fin avant le début sauf qu'en fait la fin (le début) on s'en branle un peu. Déjà que le début était double), la chose dans son ensemble ressemble à une course de fond sprintée qui parfois (fois) se renverse des seaux de café pour continuer.
Incandenza = Incandescant. Là, limite étant donné que ça comprime et –presse en gros ce que je dirai peut-être dans le commentaire (ment) post-IJ, qui selon toute vraisemblance devrait arriver dans les quelques mois à venir (finalement je me suis aperçu que quand Dave Eggers dit dans sa préface qu’il l’a lu en un mois et qu’il n’a pas fait grand’chose d’autre, il avait bien raison, c’est un bouquin qui est ce dont il parle en demandant pas mal de temps et d’attention(s), à éviter de lire à doses médicamenteuses (ment) posologiquement régulièrement faibles, mais à prendre comme une espèce de drogue à haute doses quitte à frôler l’OD et passer par des trous des hauts des bas des collants passer donc par des périodes de manque). Mais
"I ain't omnipotent and I don't want to X no Goddamn Barbiedoll."
Ortho Stice, page 550. ça, c’est incandescant.
Incandenza = Inc. Bien trouvé et trouvé au milieu du bouquin en plusieurs exemplaires. Inc—incorporated. ça fait très imposant tout ça.
Flemme.
Incandenza = ink. En fait, non.
(En trois clics à partir d'un google Infinite Jest, on tombe sur des informations passionnantes;
"In Australia, Milky Way bars are also available in Banana flavor.")
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