23.8.07

Jojophonie.

Chronique de Golden Wind 2 (JoJo's Bizarre Adventure vol. 48), sorti normalement hier je crois, pas encore acheté, écrite il y a trois mois.
Lipogramme en E. Un peu laborieux.


JoJo’s, part (prononciation d’anglais (souci qualitatif d’application) riant) cinq, chant V., mistral brillant, d’or. Joli GioGio rital (rital) au stand vivant, finissant Blono (aux doigts collants si l’on croit son stand—sticky fingaz). Un (ou trois ou cinq) chicot(s) dudit Blono qui bondit au loin, aidant plus tard un Giorno plus clair, sans soucis, aux bras fusants (au thorax puissant !), fondant sur l’opposant qui fuit au long du trottoir. Tissu narratif captivant d’Hirohiko Araki, plaquant son cosmos vif sur folios noirs ou blancs.

La prolongation voit fissa l’un s’unir à l’auparavant distinct, pour un bloc futur sur la mafia, la contrariant dans son vil goût. Pour finir Gang Star, façon d’un bon brigand brillant dans l’azur, tuant (abolissant) potions du mal (LSD, crystal, opium, coco, xtasy : vrac stups—bouh !) à la fois, bonus joint au haut statut conçu (dans son citron à lui) par Blono, lui qui, junior (alors naïf) a vu. Un joli (mais faux, incognito, camouflant son lui) participant, donc à un clan (quasi la cosa nostra, gang au nom choisi ; « passion » : paris, potions, … ) transalpin, usant (GioGio) du poing pour son prochain. Pas au grand jour, on connaîtra ça plus tard, suivant tours autour du gang voulu mort.
Suit la confrontation, prison autour du contact. GioGio subtil. Polpo, mi-patron banal dans son air, laid, tout gros dans son cagibi cossu pour nain au bout du corridor. Patapouf biscornu, mafflu.
Polpo boit du cognac. Son stand Black Sabbath, noir, sortant sans savoir du mur, voguant sur gris du sol jusqu’à son but. Giorno suit l’audition qu’Polpo lui adjoint, un accroc du jour, façon zippo à surtout pas tarir, sinon fiasco brut. Atchoum ou blizzard soufflant trop fort : fin.

Koichi toujours par là, dans un coin, frais nippon qui a surgi sur un pays aux contours d’un godillot, suivant Giorno pour finir son travail du Japon. Impromptu, trouvant plus ou moins son butin (ravi par Giorno, cf. sirocco blond 1). Puis, cris (MUDA MUDA MUDA) dans la fin du jour du chafouin Giorno, contrant l’obscur inconnu qui l’a suivi jusqu’ici, attirant ainsi l’appui du joli (plus ou moins) gaillard nippon. Collaboration du duo.

Fin du topo. Toujours puissant. Bravo, hurrah, affirmation, confirmation du brio d’Araki.
Stands originaux, distinction là (dix fois cinq livraisons avant çui-ci, pourtant toujours chic, on dit parfois gay ou byzantin pour JoJo’s) pour Hirohiko Araki, qui haut la main poursuit son parcours, où banal pourrait toujours surgir. Bilan positif (plus—jamais l’affirmation d’un postulat nul ou vain pour JoJo’s n’a (ou n’aurait) pu voir garanti son vrai). Soyons laudatifs sur JoJo’s. L’art ardu amusant, piquant, passionnant (allons-y donc), don dudit Araki, fait toujours plaisir—son impact va par vivants trous au but.

1 commentaire:

claro a dit…

Bravo! Abyssal, original, un suivi lancinant qui, croit-on, jouissif, fuit la tradition pour finir dans l'off-limit du musical.