(je m'amuse)
« A heavenwide blast of light. » [1]
Well, boom.
C'est ainsi que commence—page 779—un des chapitres d'Against the Day [2]. Si la notion a un quelconque intérêt avec ce genre de roman, un des chapitres les plus importants : le chapitre qui était en face de Tunguska, au moment où s'est déroulé l'explosion gigantesque qui aura marqué jusqu'aux X-Files. Suit une déviation du lieu, une notation précise de l'heure et du jour ("As of 7 : 17 A.M. local time on 30 June 1908", soit l'heure supposée de l'explosion (ou plutôt une des heures supposées : vous pouvez également mettre le nez dans une Bible qui traîne vers vos pieds pour voir ce que les combinaisons en 7 : 17 donnent, par exemple dans la Genèse ou dans l'Apocalypse...)) de la situation d'Igor Padzhitnoff (commandant du Bol'shaia Igra (soit The Great Game) et pendant russe de Randolph St Cosmo [3]) qui reviendra immanquablement à l'heavenwide blast of light, cette explosion si dense que seule une notion divine (heaven) peut approcher [4].
Assez vite, le vocabulaire religieux revient dans le texte; on nous apprend que quelques gens à Razvedka, déjà minés par quelques événements précédents, estiment que Dieu a abandonné la Russie [5] ; la populace locale est persuadée qu’Agdy, le Dieu du Tonnerre, est responsable ; on trouve un peu plus loin l’expression « looking down like icons of saints painted of the inside of a church dome. » et la forme des dégâts causés par l’explosion ressemble [6], selon Pavel Sergeievitch—l’intelligence officer du Bol’shaia Igra—, à un ange; plus tard les percussions [7]. Un peu plus loin, au milieu de quelques unes des conséquences paranormales si l’on peut dire (des moustiques qui perdent le goût du sang pour acquérir celui de la vodka, des horloges fonctionnant à l’envers, les rennes (du Père Noël, ça n’est pas explicitement dit mais il y a une jolie référence à Rudolph, le renne au nez rouge) retrouvent leur capacité à voler, etc.—réintroduction de la magie) de l’événement, on tombera sur des loups qui entrent dans des églises et y lisent des passages des Ecritures [8]. Immédiatement après (p. 785, paragraphes 2 et 3) vient ou plutôt apparaît une figure angélique, androgyne, répandant le calme sur son passage. Personne ne sait ce qu’elle est, hormis une bénédiction. Un peu plus tard, étant donné que j’ai décidé de suivre une quasi-exhaustivité linéaire, Kit parle à un renne, chose à peu près normale si ce n’est que d’aucuns estiment cette bestiole réincarnation d’un maître Buriat (ou Buryat, un « groupe ethnique » d’ascendance mongole). Comme tout au long du chapitre, on navigue entre un aspect chrétien et une vue plus organique des choses, ici sous la forme du chamanisme.
Mais déjà, déjà ? dès le début l’on songe à l’autre extrême de possibilité, tout aussi étrange [9] : cette explosion est l’œuvre d’hommes et, selon le Général Sukhomlinoff, ce sont des chinois [10], voire des allemands, qui ont fait ça. Pynchon écarte la fesse divine et la fesse paranoïde pour enfoncer la verge pas forcément très fine de la science au milieu (évidemment, il y a mouvement de va-et-vient, sinon ça craindrait un peu) (la science étant une sorte de mélange ici de religion et de paranoïa, comme chacun des deux autres trucs est le mélange des deux opposés) : sur le Bol’shaia Igra, on se demande quand même ce qui s’est vraiment passé. Le météore semble une solution sensée, mais il n’y a pas de cratère. Padzhitnoff, de son côté, estime que peut-être lui et son équipage ont procédé à des essais secrets d’une quelconque arme [11] , et auraient eu une amnésie collective, histoire de préserver leur santé mentale (« mental apparati ») [12]. Mais avant et après cette légère déviation arrivent les explications (sur la cause de la chose comme sur l’absence de cratère) qui s’inscrivent dans la logique du roman, qui concernent le Temps et une déviation quelconque de son flux ; une puissance si phénoménale que le cratère supposé s’est décalé selon l’axe temporel (donc spatial) ; l’intersection d’une surface à 4 ou 5 ou 92 dimensions qui aurait intercepté la notre, créant l’explosion et décalant le cratère. Puis le mélange qui voudrait que ce soit la résultante de voyages dans le temps (qui en réalité est la même que la précédente) [13]. On apprendra aussi que Prance se fait tirer dessus, assez régulièrement même, pris qu’il est pour un japonais, un espion japonais (alors qu’il est anglais) (et que selon toute vraisemblance l’explosion ne vient pas du Japon). Il est dés-orienté… c’est justement là qu’intervient le renne blanc Ssanga, qui mène les deux bougres à la frontière mongole. Leur mission existe-t-elle encore après ce qui s’est déroulé ? Question. Séparation. Prance rencontre les Chums of Chance, dans une drôle de scène [14], tandis que Kit se retrouve face à une bande d’alcooliques, des brodyagi, travailleurs exilés qui ont choisi d’être nomades, « each for his own reason but all for the same reason. » (tellement vrai…) (p. 788) et leur chef, Topor, qui sait tout faire avec une hache. Ils vont à l’Ouest, s’ils ne s’effondrent pas en chemin [15].
Bref, tout ce bordel illustre le traitement que fait Thomas Pynchon d’une perte de la magie, inhérente à chacun et encore représentée par les Chums of Chance, encore parfois, magie qui se perd et s’est trouvée réanimée par l’explosion, avec à chacun le soin de trouver un moyen de la conserver. (Perte souvent, parfois accompagnée d’une retrouvaille douteuse.)
« “But look at the sky.” It was certainly odd. The stars had not apperead, the sky was queerly luminescent, with the occluded light of a stormy day.
It went on for a month. Those who had taken it for a cosmic sign cringed beneath the sky each nightfall, imagining ever more extravagant disasters. Others, for whom orange did not seem an appropriately apocalyptic shade, set outdoors on public benches, reading calmly, growing used to the curious pallor. As nights went on and nothing happened and the phenomenon slowly faded to the accustomed deeper violets again, most had difficulty remembering the earlier rise of heart, the sense of overture and possibility, and went back once again to seeking only orgasm, hallucination, stupor, sleep, to fetch them through the night and prepare them against the day. »
Magique. L’ensemble de la situation, apparition du jour dans la nuit, d’un sous-jour constant, habitude entêtée qui se crée à vitesse fabuleuse, lien liasse liesse de tout une populade qui s’en ira retrouver ce qu’elle fait la nuit, à remplir ses moments perdus jusqu’au jour, jetant à moitié sa torpeur sur la plage de lever de soleil. Comme si aussi, finalement, cette explosion était un agrégat des quelques réminiscences fantasques de chacun, qu’elle avait fonctionné comme une piqûre de rappel qui n’a pas fonctionné, ou si peu. Devoir estimer que ce « si peu » est suffisant a quelque chose de déprimant. Le sursaut n’a pas suffi, c’est en gros la portée principale du chapitre, il en faudra d’autres, plus forts, qui ne serviront à rien tant qu’on ne pourra se rendre compte que l’important ne sont pas tant les conséquences agréables que la cause en elle-même, à canaliser tant bien que mal, dans un hurlement, une explosion, s’y coupler, récupérer ce qu’on lui a donné, devenir le blast of light, oh peut-être pas heavenwide, mais avoir au moins la largeur et la profondeur de se mutiler pour le futur, jusqu’au jour ou la source sera proche. Ce re—non, pas de retour, plutôt une sorte d’envie nostalgique d’il y a jadis, jadis une forme qui s’est perdue et que l’on s’accorde tous à dire que seuls les enfants, pas tous encore, seuls les enfants sont capables de toucher, une forme qui rendrait la religion (ici mot fourre-tout) tangible et en ferait quelque chose de beau, de majestueux et de global. Je ne me risque pas à une lecture selon cet aspect, mais on voit que l’aspect généreux en quelque sorte qui se dépêtre des conséquences de Tunguska s’aligne avec une vision du christianisme assez blasée et des aspects shamaniques et animistes beaucoup plus… plaisants (rappelons aussi que deux pages avant le chapitre, à la page 777 (ben tiens), Prance dit que à Kit que « Your whole history has been one long religious war, secret crusades, disguised under false names. » au milieu d’un dialogue sur l’aspect destructeur du christianisme (et par extension d’autres formes analogues) face à d’autres aspects, le shamanisme en tête). Evidemment, tout cela est plus compliqué. Peut aussi s’appliquer à ce contexte particulier comme elle s’applique à tout cette phrase de la page 788 : « There was apparently a two-part structure to the narrative, part one being pleasant, visually entertaining, spiritually enlightening, and part two filled with unspeakable horror. », plus compliqué, oui; on trouve dans Against the Day peut-être plus que dans les autres romans de Pynchon une sorte de regret face au christianisme, à ce qu’il est devenu autant peut-être que sur ce qu’il aurait pu devenir, comme si la religion possédait sa part inhérente d’indescriptible horreur, expression terrible, d’autant plus terrible qu’elle semble ici tombée de rien, donnée à la va-vite, à peine deux mots (même si elle est remplie, pleine, même si elle est passive) qui donnent toute l’hideur de la chose. Regret si l’on peut dire, ici couplé à l’ensemble religieux, après tout le roman fait la part belle au bouddhisme [16], oublié dans des cités détruites. Et d’autres endroits perdus, contaminés par le Temps, tibétains ou non, qui resurgissent de-ci de-là à l’esprit de Fleetwood Vibe, que rencontre Kit, reformant au moins rapidement un des improbables duos du roman; Fleetwood cherchant désormais autre chose, des « cities, out there, secret cities, counterpart to the Buddhist hidden land, more indelibly contamined by Time, deep in the taiga, only guessed at from indirect evidence » (p. 790), lui qui n’a plus le droit, ne s’accorde plus le droit de chercher Shambhala, cherche ces cités peut-être révélées par le 30 juin, comme si l’explosion avait agi en tant qu’aspirateur de sédiments physiques et psychiques, accumulés plus par l’aveuglement que par le vent, des cités millénaires toujours grouillantes de flux, fluxantes internationales non pas vraiment ça supposerait que l’idée de nation était en elles déjà; plutôt globales, petites et globales, folles en diable, sages de milles façons, ignobles aussi. D’une certaine manière c’est là la plus grande différence entre Gravity’s Rainbow (encore), toujours considéré comme le sommet du corpus Pynchon(ien) et Against the Day, espèce de K2 de la chose, à moins que ce ne soit un Mauna Kea, je ne sais; bref sommet gigantesque enneigé aussi, cachant sa montagne d’ignoblerie, ses monceaux de merde, bref un K2 après tout oui ce sont des cités tibétaines je reste dans la région tant géographique que logique; la plus grande différence donc, comme étant qu’il y a retour à une forme plus folle, avec une maîtrise plus visible, quand j’étais plus jeune et plus petit je crois avoir entendu dire Philippe Manœuvre dire de quelque chose que ça sentait trop le savon et pas assez la foufoune : GR avait cette sauvagerie un peu perdue dans Mason & Dixon, bijou de fouillerie folle fêtarde faite de fracs, fracas, frames mais peut-être trop cadré, peut-être cela était aussi visible dans Vineland, mais ici la contrepartie AtD paraît osciller entre une maîtrise absolue et la folie explosive et retentrice de Gravity’s Rainbow, se cassant au plus près de frontières si lointaines qu’on ne les perçoit plus vraiment, peut-être en le lisant sur l’Annapurna ou sur le Lhotse, quand le froid n’est que couleur et que vent, le vent lui-même plus que son, et le son inexistant, figé a attendre les quelques électrons qui feront péter tout ça, quand enfin on s’approche ou s’imagine approcher du créateur.
Histoire en marche se dédoublant immédiatement, se bilocalisant à la fois même qu’elle s’écrit, se camouflant sous son futur, dégonflant et gonflant à mesure que le voile de papier tombe dessus pour épouser ses formes, à s’imaginer elle-même en trifurquant à travers le temps, prenant des chemins oui après coup monsieur Tolstoï on dirait bien que c’est du caoutchouc qui absorbe les chocs, oui pourquoi pas, il se peut aussi que le choc appuie le réglisse du temps et le déforme réellement, les papillons soi-disant peuvent en battant des ailes générer un tsunami (voir page 782, pénultième paragraphe), que ce choc soit la voix d’un monde annonçant qu’il ne retournera pas, non, pas, pas à son état précédent, pour le meilleur, le pire et le reste, jusqu’à ce que la mort nous en sépare, la recouvrant d’enfant, de baise folle et de morsures, au milieu ici d’un réseau ferroviaire qui va de rien à rien (on pense à Kafka et à son pauvre hère esseulé dans Souvenir du chemin de fer de Kalda), au milieu de rien, trait unissant le néant et malgré tout quelque chose, milieu qui ressemble à d’autres plus récents comme Isidore Ducasse à Isadora Duncan (déjà fait) ou pour parler Pynchon comme Tchitcherine ressemble à la Cicciolina, jusqu’au jour ou le virtuel se dégonflera. Après tout, le roman commence bien pendant une Exposition Universelle, une Exposition Universelle qui part de Chicago pour s’effondrer à Venise, une foire mondiale s'étalant.
Dans le texte, on trouvera d’autres étranges choses. A la page 784, on tombe sur « For a while after the Event, crazed Raskol’niki ran around in the woods flagellating themselves and occasional onlookers who got too close, raving about Tchernobyl, the destroying star known as Wormwood in the book of Revelation. », on peut évidemment recaser ça dans la partie religieuse (avec comme partie rigolarde les raskol’niki (ce sont des Lipovènes, orthodoxes schismatisés majoritairement ukrainiens. Il paraît que le nom Raskolnikov vient de là. Sacré Dosto) qui fouettent qui passe trop près). Le nom et la ville de Tchernobyl sont associés aux raskol’niki, l’honneur est sauf. Reste que Tchernobyl renverra pour la majorité quasi-absolue des lecteurs à la centrale nucléaire du coin, qui a explosé en 1986, faisant de cette intégration dans le texte une toile intertemporelle assez impressionnante, comme autre itération des causes absconses responsables de tout ça. Wormwood, de son côté, est une plante (en gros, l’absinthe), d’où vient le nom Tchernobyl. On voit la cohérence, mais il faut poursuivre. Wormwood est, dans la Bible, synonyme d’amertume, synonyme de la colère de Dieu [17].
La Bible, encore elle, nous indique (Apocalypse, 8:10-11) « Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux.
Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues amères. » (Wormwood = Absinthe, les produits en croix marchent à travers le temps). Wormwood est aussi cette « grande étoile ardente » tombée et assimilable à la cause de Tunguska (ce qui ma foi est une coïncidence assez intéressante). On a donc, en un rien de temps, une référence géographico-religioso-historique de premier ordre, un rappel des idées de voyages dans le temps, un lien inédit, des mecs qui se fouettent. Tout ça servi admirablement. On notera plus tard (p. 797, ce qui dépasse les limites du chapitre, mais tant pis, le suivant va avec) une autre apparition de Tchernobyl : « Was it Tchernobyl, the star of Revelation? An unprecedented harrowing of the steppe by cavalry in untold millions, flooding westward in simultaneous advance? », apparition vicieuse étant donné que le « Revelation » doit se prendre comme le « book of Revelation » évoqué plus haut que comme une révélation en soi. A moins que ?… Notons quand même que l’idée d’inondation est toujours là. Et deux lignes plus loin : « Or something which had not quite happened yet, so overflowing the tidy frames of reference available to Europe that it had only seemed to occur in the present, though really originating in the future? Was it, to be blunt, the general war which Europe this summer and autumn would stand at the threshold of, collapsed in a single event? », comme si la cause n’avait rien d’extraterrestre, rien de réellement physique, rien d’autre qu’une tranchée minée explosant à travers le temps, cherchant elle-même sa raison. Et ne revenons même pas sur le choix du « summer and autumn ».
Parallèle qui oscille entre le manque de pertinence et son anti-absence, on se voit forcé de se rattraper face à ce qu’une certaine transparence nous fait dire; si le projet n’est sûrement pas d’en faire l’écho, on ne peut s’empêcher, si l’on pense un peu à ce chapitre, de l’approcher en quelques mesures hésitantes du 11 septembre. On peut trouver de l’intérêt dans ce que les événements ont de différents, non dans les causes (encore que—les explications controversées surgissent ici comme elles ont pu surgir pour le World Trade Center) mais plutôt dans la réception de l’événement par rapport à ce qu’il a été. Les conséquences du 11 septembre, en soi, je crois, n’existent pas vraiment. On a bien eu un regain paranoïaque tendant vers le racisme sur certains points, mais le changement n’a pas l’air probant alors même qu’il a une visibilité monstre. A contrario, les conséquences de Tunguska paraissent invisible (ici même elles s’estompent assez vite), mais pour qui regarde c’est un événement qui a TOUT changé. Déjà admettons que les causes sont connues, tout en sachant pertinemment qu’il existe un mystère plus ou moins intéressant autour. La différence se situe déjà au niveau du lieu ; cœur supposé du monde pour le 9/11, steppe profonde et loin de tout pour Tunguska. Puis le visuel qui va avec ; si le deuxième attentat puis les chutes (et d’une certaine manière le premier attentat) ont été montrés, vus et revus en direct, il aura fallu attendre 1921 (soit quatorze ans après l’événement) et même plutôt 1927 pour qu’une expédition officielle (i.e. officielle et qui ramène des infos) aille se rendre compte des dégâts en Sibérie. L’antagonisme est des plus forts. Heureusement, il n’est pas spécialement intéressant… Il y aurait probablement à parler sur les conséquences directes ou non de l’une comme l’autre chose, mais…
Nota ultime en trois parties 1) je n’ai pas encore le paperback US du bouquin, me console depuis quelques jours en ayant un petit truc sur mon bureau au milieu parfois d’un fond d'écran sucré petit truc qui d’un clic m’envoie à tout GR, c’est chiant mais pratique moui bref, sa réception amorcera probablement la deuxième lecture intégrale, mais il paraît que beaucoup des coquilles présentes dans la première édition sont corrigées. Quoi qu’il en soit, la pagination est normalement la même, les références ne devraient donc pas changer. 2) il est possible qu’une ou deux annexes se greffent plus tard, il y a tant à dire sur l'ensemble et sur les détails fous, et 3) la photo qui a servi de base au fond d’écran sucré est cachée quelque part dans le post.
Sources :
- Pour Tchernobyl et l’absinthe : ici.
- Pour la Bible : ici, première Bible en ligne disponible, très pratique pour les extraits, insupportable pour vouloir s’y plonger plus amont.
- des autres choses.
Voir aussi :
-l’article consacré au même chapitre chez les Chumps of Choice, qui servira aussi de bon résumé.
-les annotations sur le wiki Against the Day.
Illustrations : Zak Smith, Gravity’s Rainbow Illustrated (faut vraiment que je me le procure), pages 214, 330, 654 (le lien pour voir l'ensemble est dans les liens à droite).
9.11.07
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6 commentaires:
Pour changer, la lecture de ce papier me laisse sans voix.
Donc, j'ai pris un bonbon sucré - non, 3 bonbons - pour la gorge...
Il a des "talents" ce Zak...
Oui, le Zak joue aussi dans des films pornos alternatifs...
Sinon, voilà un papier qui laisse pantois. Je note que j'avais lu quleque part il y a peu quelqu'un décrire le Pynch' comme un anarcho-chrétien - "lignée" dont le précurseur est Leon Tolstoi- et voilà que je tombe sur tes notes...
Just: Wow.
Ben, rien a dire de plus sinon: chapeauCHAPEAU! Sacré papier monsieur...
Je crois quand même que je vais essayer de me faire sponsoriser par ton pharmacien, g@rp.
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