31.1.08

imaginary crumbs

J’avance à pas très feutrés dans Laura Warholic, imaginez qu’en une semaine certes mangée d’autres lectures, j’ai lu dans la large centaine de page sur le double du double du double et la cinquantaine de plus qu’il y a au total. Le mec principal est intelligent, c’est tant mieux et ça m’inspire pour écrire des trucs idiots avec des gens qui se nomment Astronaute (rapport à Steve Katz en fait) ou Marcelin Python (mon dieu), il s’intitule Eugene Eyestones, il écrit sa rubrique dans Quink et c’est en quelque sorte Carrie Bradshaw au masculin, en plus froid et moins frais. Ça se passe à Boston et ce mec qui peut développer des idées sur la cohérence des fonctions humaines (les spermatozoïdes serviraient à sculpter de l’intérieur la femme à l’image de l’homme) s’appelle Eugene Eyestones, je l’ai déjà dit, c’est lui l’intellectuel sexuel, son rédac’ chef c’est monsieur Warholic, il a des collègues un peu étranges accentués à son regard pragmatique, un dandy antisémite et d’autres ils vont au café et des fois y’a des blagues, je ne retrouve pas la page, genre « Tu connais l’histoire du juif qui bande et va vers un mur ? / Non. / Il s’est cassé le nez. », comme un double what the heck ? qui perdure, je crois que si j’avais le temps je le lirai par traites de trois cents pages, autour d’une table ils s’exclament sur la nature radine du Christ, puis Eyestones rentre chez lui, en amateur de musique doué de mémoire exemplaire. Je sais pas, il y a une telle densité d’informations de genres divers, il faut que j’achète des crayons de papier, c’est lancé comme ça avec la plus folle normalité, un mélange d’Encyclopédie et de Grevisse comiqués, drôle et fluide si un mot bloque autant espérer qu’il s’éclaire dans l’immédiat, c’est un peu comme—non citons directement un exemple dévié à la page 106 où dans une légère liste de romans pour meufs pas suaves on trouve Gravity’s Rainbow ou Mattress Lunch (Naked lunch ?) à côté de Raoul’s passion ou Glass Dildo (par le plus grand des hasards amusés j’ai sur mon disque dur un truc qui s’appelle comme ça). Laura Warholic (née Shqump) c’est donc la femme, l’ex-femme du patron et Eyestones est avec elle, en quelque sorte. Mais ! il aime Rapunzel, la boulangère, nom de princesse qui s’étend à la personne, je ne sais pas vraiment, au départ j’étais persuadé que Warholic venait de war et de holic (alcoholic, workaholic) mais on dirait que la possibilité que ce soit un adjectif issu d’Andy est arrivée, loin d’être corroborée étant donné que je ne connais rien au sieur Warhol, bref Laura Warholic est une sorte d’échec sur pattes et Rapunzel est une déesse, au moins de loin. Grotesques tous ils sont, je crois que déjà j’aime beaucoup ce truc, cette chose et son humour de malade, ses techniques rodées utilisées réutilisées, personnages coincés dans leurs travers et les relents de dictionnaires sortant comme des rots à la face du monde, guignol contre guignol.

1 commentaire:

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