29.12.07
"It's a masked man [...] ask him what he wants, Tom."
James Boswell est jeune. Musclé. Vit avec son oncle. A eu un enfant, qu’il ne connaît pas. A peur de la mort. Ou peut-être de mourir. En tout cas, il croit en la mort, sait qu’elle existe. Il aime aller au club de gym. Dire « Because my heart is pure. ». Bizarrement, google vous indiquera qu’il était écossais, vivant au 18ème siècle, et surtout réel. Google est nul.
Quand il quitte son oncle, Boswell se retrouve à la rue. Coup de fil, sommeil compliqué chez un camarade musclé. Il écrit au « Grand Sandusky », un homme fort. Finalement, le rencontre, déçu mais sachant se requinquer. Puis continue. Boswell devient un catcheur, le « Playboy Masqué », gimmick de fils riche qui la nuit revêt son costume pour botter des fesses. Un soir, il doit se battre contre John Sallow, le « faucheur » (la faucheuse va très bien aussi, d’ailleurs si je me souviens bien, c’est « la faucheuse torve » son vrai nom de masque), brute désincarnée. Se fait presque tuer sur le ring. Ou plutôt meurt presque. Puis il récupère, et avance, apprend avec difficultés à devenir riche. De fil en aiguille, de combine en combine, Boswell rencontre tout le monde, se fait connaître ou reconduire à la sortie, s’il vous plaît monsieur c’est une soirée privée. Embobine un Prix Nobel, s’acoquine avec des cuisiniers en vue, marche vers les dirigeants secrets de ce monde. On ne sait trop comment—les connaissances la haute société doivent être un exemple magnifique d’induction (rapide)—, il épouse la dernière descendante des Médicis, la Principessa Margaret, Princesse de toutes les Italies, occasion d’un voyage à Rome, d’une virée sexuelle au Colisée, de rencontre jouée avec le fils de Mussolini, d’un ensemble de passages combinés incroyablement drôles. Boswell est stérile. Pourtant, si l’on a suivi, il a eu un enfant. Boswell est stressé, malade, abandonné, ses combines et sa nourriture spirituelle—par une persuasion de longue durée, il absorbe presque la reconnaissance publique des autres, la sienne n’ayant aucun intérêt, pour rester à son meilleur niveau—ont disparu depuis qu’il s’est fixé avec Margaret, s’obligeant à suivre des logiques pour admettre que son couple et les individus qui le forment (le couple) peuvent être normaux. Il lui faut reprendre, même si ça implique un départ de sa situation privilégiée (argent, famille, car en passant son fils s’est installé chez eux). Pour la fin, avancée, se débrouille afin de réunir les deux cents plus grands, en une soirée par mois, peut-être par trimestre. Et, pour l’ouverture, change leurs perspectives. Boswell n’est pas un rigolo.
Quand il quitte son oncle, Boswell se retrouve à la rue. Coup de fil, sommeil compliqué chez un camarade musclé. Il écrit au « Grand Sandusky », un homme fort. Finalement, le rencontre, déçu mais sachant se requinquer. Puis continue. Boswell devient un catcheur, le « Playboy Masqué », gimmick de fils riche qui la nuit revêt son costume pour botter des fesses. Un soir, il doit se battre contre John Sallow, le « faucheur » (la faucheuse va très bien aussi, d’ailleurs si je me souviens bien, c’est « la faucheuse torve » son vrai nom de masque), brute désincarnée. Se fait presque tuer sur le ring. Ou plutôt meurt presque. Puis il récupère, et avance, apprend avec difficultés à devenir riche. De fil en aiguille, de combine en combine, Boswell rencontre tout le monde, se fait connaître ou reconduire à la sortie, s’il vous plaît monsieur c’est une soirée privée. Embobine un Prix Nobel, s’acoquine avec des cuisiniers en vue, marche vers les dirigeants secrets de ce monde. On ne sait trop comment—les connaissances la haute société doivent être un exemple magnifique d’induction (rapide)—, il épouse la dernière descendante des Médicis, la Principessa Margaret, Princesse de toutes les Italies, occasion d’un voyage à Rome, d’une virée sexuelle au Colisée, de rencontre jouée avec le fils de Mussolini, d’un ensemble de passages combinés incroyablement drôles. Boswell est stérile. Pourtant, si l’on a suivi, il a eu un enfant. Boswell est stressé, malade, abandonné, ses combines et sa nourriture spirituelle—par une persuasion de longue durée, il absorbe presque la reconnaissance publique des autres, la sienne n’ayant aucun intérêt, pour rester à son meilleur niveau—ont disparu depuis qu’il s’est fixé avec Margaret, s’obligeant à suivre des logiques pour admettre que son couple et les individus qui le forment (le couple) peuvent être normaux. Il lui faut reprendre, même si ça implique un départ de sa situation privilégiée (argent, famille, car en passant son fils s’est installé chez eux). Pour la fin, avancée, se débrouille afin de réunir les deux cents plus grands, en une soirée par mois, peut-être par trimestre. Et, pour l’ouverture, change leurs perspectives. Boswell n’est pas un rigolo.
26.12.07
en retard
" [...] but Alice had got so much into the way of being of expecting nothing but out-of-the-way things to happen, that it seemed quite dull and stupid for life to go on in the common way."
Lewis Carroll, Alice's Adventures in Wonderland.
Lewis Carroll, Alice's Adventures in Wonderland.
les trucs en rapport :
Alice,
Lewis Carroll
21.12.07
still only 4 cents -- slightly higher on Mars
Note rapide sur Wilson : a consideration of the sources, de David Mamet (2000), avant d’attaquer, si cela est possible, la page 195.
Pour précis être, je ne sais pas en quelle année tout cela se trouve; 2100 et quelques, 2200, plus tard peut-être, les gens vivent sur Mars (ce qui permet d’avoir une référence directe à Edgar Rice Burroughs, la troisième que je croise de toutes mes lectures, assez peu nombreuses pour que cela soit remarqué); il y a eu des émeutes, internet est mort, la connaissance a été perdue, du moins pas totalement sinon comment saurait-on qu’elle l’a été ? Les référents les plus connus à quoi cela peut renvoyer consiste en Pale Fire (Feu Pâle, Vlad. Nabokov, pédophile pas même camouflé) d’un côté pour l’aspect reprise de choses et explications en notes prolixes, en Infinite Jest (pas traduit, David Foster Wallace, tennisman frustré) (qui fait lui aussi preuve d’une volubilité peu commune en ce qui concerne l’annotation) pour l’explosion et les sources citées à tout va, ainsi peut-être que pour l’avenir pervers phénomène, marqué par Coca-Cola (mon traitement de texte ne souligne pas de rouge le terme Coca-Cola, on est déjà foutu) et d’autres entités commerciales phagocytes, si extrêmes qu’elles combinent mieux même qu’aujourd’hui les bouts du spectre de la visibilité, peut-être encore aussi pour l’humour omniprésent—le plus souvent c’est un paysage après avalanche de comique qui est présenté, d’un humour qui fait plus penser « tiens, ça c’est drôle » que créer éclats de rire voire tapes douloureuses sur les genoux.
On me souffle dans l’oreillette que ça tiendrait également du La vie mode d’emploi, de notre ami Georges Perec. Je n’en sais rien.
Car tout ça glisse. Un ensemble de chapitres courts, dans un tout qui devient laborieux à aborder de bloc. Les sources, considérées, liées forcément et plus ou moins éparses retracent la toile mythologique et historique de ce qui a survécu, a passé, s’est crée sur les décombres. Poèmes, erreurs typographiques volontaires ou non formant des sens cachés, extraits, Histoire, événements, surface assez peu stable. La tentative d’éclairer la période obscure étudiée passe, dans son organisation, à un bordel peu compréhensible. Les idées fusent, s’annulent. Les fragments ont beaux être la seule forme à qui l’on peut faire confiance (Barthelme, see the moon, in Sixty stories (je cite de mémoire, il est incroyablement probable que le « fragments are the only form I trust » fasse partie d’une des 59 autres histoires)), arrive un moment où elle* ne suffit plus. De la même manière, le rasoir d’Occam ne sert pas forcément à grand’chose face à une situation sur laquelle un voile, deux voiles, trois voiles, quatre voiles, seize catamarans et quelques siècles sont tombés. Encore de la même manière, le fait de l’existence de l’observateur induit la non-réalité de ce qui est vu. Il devient impossible de récréer un passé objectif (même si personne n’a probablement jamais prétendu le faire, il est de bon ton de dire que l’histoire est celle donnée par les vainqueurs, tout en tentant de faire la part du lion, du tigre et de l’ours, etc.), impossible par conséquent, et ce même en utilisant le plus fin des tons doctorants (qui finit par s’annihiler, mangeant sa pertinence en digressant sur n’importe quoi sinon tout), de considérer la conséquence.
J’ai rien compris, je ne sais même pas si c’est un bon bouquin.
*la confiance.
les trucs en rapport :
David Mamet,
Wilson
20.12.07
Lou Thesz Press
Est dans les mots de Shelley Jackson une certaine élégance (élégance certaine), accompagnée d’un jeu presque forcé autour—forcé parce qu’on peut faire autrement, parce qu’elle sait faire autrement, sans être forcée par autre chose que sa nature à le faire; il n’y a pas à proprement parler de jeu, ce n’est peut-être qu’un autour, le reflet d’un miroir qui comme face à un vampire ne renverrait rien.
Il s’agit d’être autour du corps, dans le corps, sortant (phlegme, œuf, sperme) ou entrant (godemiché, signe extérieur qui a priori n’a aucun intérêt étant hors), voire restant, pulsant à l’intérieur (nerf, sang, graisse, qui pourraient eux aussi sortir; à un autre niveau cancer (hibernation) et fœtus (hibernation aussi, la toute première)) ou titillant l’extérieur (cheveux), même abstrait (sommeil, immatériel), d’autres ambigus finalement, prenant une double fonction de nourriture et d’éjection du corps (lait), sans qu’on sache réellement quel compte plus que l’autre, en prenant à rebours ou à l’endroit l’humeur (bile noire ou jaune, lymphe, sang) comme déterminant du comportement, ce qu’on ne fait plus, soit rapidement le couple des deux définitions de l’humeur, dont certaines histoires reprennent directement l’association (sang, phlegme, nerf) en titre et thème, alors que de plus grosses parties ne cachent pas leur classification (Colérique, Mélancolique, Flegmatique, Sanguin). Mélancolie, bile noire, atrabile, tristesse, ici anatomique. Et pourtant joyeux, sautillant; le ciel nous aime c’est pour ça qu’il pleut du lait; le phlegme ignoble retourné ici en une denrée à se pétrir les fesses et celles de ses amis avec, jouissif au-delà sa peu ragoûtante sécrétion; une histoire secrète du godemiché se laisse entendre à travers les âges, indexé banni ou reconnu.
Est là en les pages l’espèce de ressortie du corps qui s’extrait sa substance, la combinaison vers le haut, de l’œuf au fœtus illuminés qui ont leurs propres mouvements venus d’eux-mêmes, prenant les vibrations alentour, encore je ne sais vraiment qui de la joie ou de la tristesse est réellement le reflet inexistant du vampire, lui sanguin et incapable de s’épiler convenablement les sourcils, je ne sais pas—il semble que la joie mesurée souvent mesurable soit le miroir tandis que le reste s’observe, cherchant peut-être en multipliant les angles la coordination parfaite qui enverra une bribe de sa propre image, ici lait là sommeil ensemble reprise corporelle.
Envolée dans l’espace avec ces cœurs immenses ouvrant le tout qui, plus lourd que le poids et la réalité même, y font des trous dans lesquels on peut les pêcher, retour au sol avec de la chasse et des tampax, qui chasse qui ? on se croirait à renifler du crocodile dans les égouts. On se retourne en allant pisser au milieu de deux histoires, peut-être y a-t-il un œuf resté dans notre cuvette. L’élément pris comme base envahit (l’œuf, justement, grossissant, phagocytant l’espace physique puis mental d’Imogen et de Cass), se fait apprécier (le fœtus, chose étrange immobile et comme immuable, « ici pour nous servir », faisant s’épisser les fils d’amour et de douleur).
Il s’agit d’enlever la peau, de creuser un peu en accélérant l’écoulement. Tenter de voir à quoi nous sommes renvoyés, tant nous-mêmes que les mots, élégants donc, tenter de voir si nous sommes effectivement renvoyés, le miroir est vide pourtant plein de phlegme, visqueux on ne voit rien, on chasse les renvois devenant de nouveaux mythes corporels, s’accrochant désespérément aux circonvolu/locutions de matière grise, « méninges » n’est pas dedans, Jackson est dure, est mère, vous voyez bien l’analogie du cerveau, est peut-être pie ou arachnoïde, elle doit l’être dans une toile de fluides, tout commence malgré tout au cœur; et on tourne, on circuite, on transforme, vrille, tord, éclabousse en gerbes contrôlées, magie de la réincarnation impossible.
Sérieusement, qui voudrait se réincarner ? ne serait-ce que la forme pronominale est ignoble—on est, on ne se pas.
Ma foi, quand je vois que la partie Colérique comprend les histoires Œuf, Sperme et Fœtus, je me dis qu’elle n’est peut-être pas si joyeuse.
(nota : au hasard de lectures, je vois dans L’amour fou (André Breton, folio n°723, p. 51) cette note à propos de question en « Qu’est-ce que…? — C’est… » : Breton « Qu’est-ce que l’art ? » Giacometti « C’est une coquille blanche dans une cuvette d’eau. », chose renvoyant à travers le temps à la nouvelle ŒUF, quand cet œuf, sorti de l’œil d’Imogen et jeté aux toilettes, est oublié dans la cuvette, ça n’est pas dit mais il a pu être sciemment laissé là puis évoqué d’autre manière (évoqué en tant que révoqué, tout se tient), d’une « shocking color against pee yellow. », soit ce pauvre œuf de l’art perverti, dans un retournement: ce n’est pas le jaune pisse qui est dégoûtant mais plutôt l’œuf, déjà fascinant, qui mène la phrase)
(nota : pour ceux que ça intéresse, on trouve quelques unes des histoires (Cancer, Sleep, Dildo, Hair) sur le site de Shelley Jackson))
les trucs en rapport :
Shelley Jackson,
The Melancholy of Anatomy
noël
Quand dans longtemps s'ils existent mes gamins abreuvés à tout et n'importe quoi au pied d'un sapin fin décembre me demanderont la curiosité pointant aux lèvres encore chocolatées pourquoi les juifs dans quelque période passée propice à l'euphémisme les juifs donc pourtant peuple élu n'utilisaient pas leurs étoiles jaunes comme des shurikens pour planter et découper des rondelles d'allemand je serai bien en peine de leur fournir une réponse convenable.
les trucs en rapport :
comique de répétition,
rien
19.12.07
file d'attente/my dick is bigger than yours
Transfert d’untel, je me vois dans l’obligation de vous fournir une liste presque exhaustive des bouquins qui s’accumulent, achats plus rapides que lectures, sur ma table de nuit et nulle part ailleurs (sauf un).
Donc, dans le désordre. Alejo Carpentier, le siècle des lumières. Gogol, nouvelles de Pétersbourg. Voltaire, dictionnaire philosophique. Antonio Werli, mort et vie d’Armendo Lip (je ne sais pas ce que j’attends pour le lire). Fernando Pessoa, le banquier anarchiste. Thomas Bernhart, les mange-pas-cher. Sigmund Freud, sur le rêve (ahah, j'ai rêvé que Patrick Sébastien me téléphonait pour m'annoncer ma mort il y a trois ans, j'aimerais bien savoir ce que ça veut dire). Rudyard Kipling, Kim. Schopenhauer, esthétique et métaphysique. Arthur C. Clarke, 2001, l’odyssée de l’espace. Kafka, Amerika. Baudelaire, les fleurs du mal (qui traîne là depuis un moment). Nietzsche, Crépuscule des idoles. William Burroughs, les terres occidentales. Lydia Davis, c’est fini. David Mamet, Wilson, a consideration of the sources. Mark Twain, Adventures of Huckleberry Finn. Robert Coover, pricksongs and descants. Dickens, a tale of two cities. Richard Fariña, been down so long it looks like up to me. Hawthorne, the house of the seven gables (qui traîne là lui aussi depuis un moment). Lewis Carroll, Alice’s adventures in wonderland. Ernesto Sabato, le tunnel. Jack London, white fang and the call of the wild. Saul Bellow, le faiseur de pluie. Thomas Pynchon, against the day (n’est pas sur la table de nuit).
Ça commence à faire.
Aussi en route, dans un colis au-dessus du pacifique ou du lac Kir ; Alexander Theroux, Laura Warholic, or, the sexual intellectual. Paul Verhaeghen, Omega minor.
Donc, dans le désordre. Alejo Carpentier, le siècle des lumières. Gogol, nouvelles de Pétersbourg. Voltaire, dictionnaire philosophique. Antonio Werli, mort et vie d’Armendo Lip (je ne sais pas ce que j’attends pour le lire). Fernando Pessoa, le banquier anarchiste. Thomas Bernhart, les mange-pas-cher. Sigmund Freud, sur le rêve (ahah, j'ai rêvé que Patrick Sébastien me téléphonait pour m'annoncer ma mort il y a trois ans, j'aimerais bien savoir ce que ça veut dire). Rudyard Kipling, Kim. Schopenhauer, esthétique et métaphysique. Arthur C. Clarke, 2001, l’odyssée de l’espace. Kafka, Amerika. Baudelaire, les fleurs du mal (qui traîne là depuis un moment). Nietzsche, Crépuscule des idoles. William Burroughs, les terres occidentales. Lydia Davis, c’est fini. David Mamet, Wilson, a consideration of the sources. Mark Twain, Adventures of Huckleberry Finn. Robert Coover, pricksongs and descants. Dickens, a tale of two cities. Richard Fariña, been down so long it looks like up to me. Hawthorne, the house of the seven gables (qui traîne là lui aussi depuis un moment). Lewis Carroll, Alice’s adventures in wonderland. Ernesto Sabato, le tunnel. Jack London, white fang and the call of the wild. Saul Bellow, le faiseur de pluie. Thomas Pynchon, against the day (n’est pas sur la table de nuit).
Ça commence à faire.
Aussi en route, dans un colis au-dessus du pacifique ou du lac Kir ; Alexander Theroux, Laura Warholic, or, the sexual intellectual. Paul Verhaeghen, Omega minor.
14.12.07
D.E.C.H.E.T.
Désirons Ensemble le Commencement de l’Hégémonie Extraordinaire de Tristero
Délicat Espoir Celui Hardi d’Empereur Tristero
Désirons Ensemble le Calme Haut Empire de Tristero
Désir Et Croyance de l’Haut Empire de Tristero
Discret Espoir du Calme Héraut Erudit Tristero
Dommage Empereur Celui Hautement Escompté est Tristero
Délicate Espérance Chaleur Hardie Empereur Tristero
Doucement Empereur Chante Haut Entre Tristero
Disperser Emietter Casser Hello Emperor Tristero !
Désirons l’Essentiel et Calme Haut Empire de Tristero
Demain Encore Couronne Hardie Embellira Tristero
Damnation Estivale Chaude Humide Emergera Tristero
Damnation Eternelle Ciblant Hobbits Emmerdant Tristero
Discréditons Expressément les Calembredaines Hardies des Ennemis de Tristero
Dépêchons l’Elaboration des Cigares et Humidors pour son Excellence Tristero
Drapé, Esprit Coloré, les Héros Espèrent Tristero
Dame ! Est-Ce l’Homo Expectus Tristero ?
Destruction Exprimée par Choix Hermétique d’Erratique Tristero
(que des rimes riches…)
Je suppute même la possibilité de mieux faire avec rebut ou détritus.
Délicat Espoir Celui Hardi d’Empereur Tristero
Désirons Ensemble le Calme Haut Empire de Tristero
Désir Et Croyance de l’Haut Empire de Tristero
Discret Espoir du Calme Héraut Erudit Tristero
Dommage Empereur Celui Hautement Escompté est Tristero
Délicate Espérance Chaleur Hardie Empereur Tristero
Doucement Empereur Chante Haut Entre Tristero
Disperser Emietter Casser Hello Emperor Tristero !
Désirons l’Essentiel et Calme Haut Empire de Tristero
Demain Encore Couronne Hardie Embellira Tristero
Damnation Estivale Chaude Humide Emergera Tristero
Damnation Eternelle Ciblant Hobbits Emmerdant Tristero
Discréditons Expressément les Calembredaines Hardies des Ennemis de Tristero
Dépêchons l’Elaboration des Cigares et Humidors pour son Excellence Tristero
Drapé, Esprit Coloré, les Héros Espèrent Tristero
Dame ! Est-Ce l’Homo Expectus Tristero ?
Destruction Exprimée par Choix Hermétique d’Erratique Tristero
(que des rimes riches…)
Je suppute même la possibilité de mieux faire avec rebut ou détritus.
les trucs en rapport :
poésie lyrique,
Pynchon
11.12.07
bonne chère
Pendant que je manque d'inspiration, autant poster des choses. Dans les jours suivants peut-être une ou deux citations des histoires de The Melancholy of Anatomy de Shelley Jackson parce que c'est foutrement bien (avec de la chance des citations traduites !), et pour l'instant une curiosité croisée au détour de pas grand'chose.
Oui, vous voyez bien : 2858,90€ (l'après virgule laisse à penser qu'il ne s'agit aucunement d'un problème de virgule). Alors qu'il coûte en réalité 29,95$ (et même pas 20$ en ce moment sur amazon). A moins qu'un étrange changement localisé soit intervenu, faisant d'un dollar une centaine d'euros, on se demande bien ce qui se passe. Vous devriez, avec un tantinet de chance, pouvoir échanger (notez qu'il est indiqué comme épuisé) à alapage perturbé quelques exemplaires achetés à 20$ pour le rondelet bénéfice net d'environ 2840€ (par bouquin) et ainsi arrondir vos fins de mois, voire préparer avec joie votre retraite. S'ils sont pointilleux, ils ne reprendront rien, étant donné le manque de concordance entre la couverture des bouquins que vous enverrez et celle présentée (bien plus enthousiasmante d'ailleurs). Mais, chance! ils n'ont pas l'air de l'être trop, pointilleux.
Oui, vous voyez bien : 2858,90€ (l'après virgule laisse à penser qu'il ne s'agit aucunement d'un problème de virgule). Alors qu'il coûte en réalité 29,95$ (et même pas 20$ en ce moment sur amazon). A moins qu'un étrange changement localisé soit intervenu, faisant d'un dollar une centaine d'euros, on se demande bien ce qui se passe. Vous devriez, avec un tantinet de chance, pouvoir échanger (notez qu'il est indiqué comme épuisé) à alapage perturbé quelques exemplaires achetés à 20$ pour le rondelet bénéfice net d'environ 2840€ (par bouquin) et ainsi arrondir vos fins de mois, voire préparer avec joie votre retraite. S'ils sont pointilleux, ils ne reprendront rien, étant donné le manque de concordance entre la couverture des bouquins que vous enverrez et celle présentée (bien plus enthousiasmante d'ailleurs). Mais, chance! ils n'ont pas l'air de l'être trop, pointilleux.
les trucs en rapport :
Laura Warholic,
rien,
Theroux
7.12.07
hum
Dans son dernier numéro, Chronicart souffle sa dixième bougie, soit l'occasion de revenir sur "10 ans de culture connectée" et de faire, au milieu d'aperçus rapides (hall of fame qui contient entre autres Volodine et Bolaño, Chris Ware et David B.), quelques top 10 des jeux, cédés ou films de la décennie en 7 passée, rien de moins.
En ce qui concerne les livres, on a ça :
1. Outremonde - Don DeLillo.
2. La famille Royale - William Vollmann.
3. Clémence Picot - Régis Jauffret.
4. Babylon Babies - Maurice Dantec.
5. Ma vie parmi les ombres - Richard Millet.
6. Identification des schémas - William Gibson.
7. Les Grands singes - Will Self.
8. Bartleby & Cie. - Enrique Vila-Matas.
9. Les particules élémentaires - Michel Houellebecq.
10. Lunar Park - Bret Easton Ellis.
A noter que je n'ai encore lu que deux sortis de cette liste, que je n'en pense rien étant donné que je range ce message sous la catégorie "info brute".
Eventuellement, toi qui passes ici, quel serait ton top ?
A noter aussi la quatrième place de 20th century boys dans le top 10 bande-dessinées. Une bonne blague.
En ce qui concerne les livres, on a ça :
1. Outremonde - Don DeLillo.
2. La famille Royale - William Vollmann.
3. Clémence Picot - Régis Jauffret.
4. Babylon Babies - Maurice Dantec.
5. Ma vie parmi les ombres - Richard Millet.
6. Identification des schémas - William Gibson.
7. Les Grands singes - Will Self.
8. Bartleby & Cie. - Enrique Vila-Matas.
9. Les particules élémentaires - Michel Houellebecq.
10. Lunar Park - Bret Easton Ellis.
A noter que je n'ai encore lu que deux sortis de cette liste, que je n'en pense rien étant donné que je range ce message sous la catégorie "info brute".
Eventuellement, toi qui passes ici, quel serait ton top ?
A noter aussi la quatrième place de 20th century boys dans le top 10 bande-dessinées. Une bonne blague.
5.12.07
"Today, maybe parody is the real thing."
Remontant petit à petit d’une perte d’envie de lire qui aura bien duré trois ou quatre semaines, accompagnée d’ailleurs d’une propension à trouver son pseudonyme plus ridicule que d’habitude (après tout, c’était la raison—si raison existait—du choix), otarie décide, peu après avoir entendu dans le bus une gamine d’environ huit ans dire à une copine d’âge semblable qu’elle connaissait ma foi assez bien les religions (les juifs s’habillent en noir, ils ont des chapeaux et des bouclettes, les femmes se rasent la tête et portent du bleu; les témoins de Jéhovah frappent aux portes pour indiquer que la fin du monde c’est pour bientôt et qu’il serait de bon ton d’être témoin de Jéhovah quand ça arrivera, histoire d’être dans les deux seules personnes qui survivront; Dieu s’il existait il ne permettrait pas les guerres et puis sa résurrection c’est magique donc le Père Noël n’existe pas tu vois comme je m’y connais espèce de barbare t’y connais rien t’as pas le droit de croire en Dieu) et qu’elle était passionnée par les mythes—mais, stoppons la phrase pour la remonter dans un autre sens : cette petite blonde, probablement insupportable quand plus vieille elle sera, sort quelque chose qui me fait sortir à moitié de ma Smuggler’s Bible (septième partie alors) rythmée par les feux rouges, une sorte de lien inter-MZDien totalement absurde passant par le côté grec de l’affaire : le Minotaure, tu vois, il est mi-homme mi-bovin, et y’a un mec qu’est allé dans le labyrinthe pour euh je sais plus et là hop il a du miel et des plumes dans les poches, il se fout du miel sur les bras, il y colle les plumes et il s’envole, mais il va trop près et retombe. L’un dans l’autre, il y a de l’idée au milieu des trous, après tout Icare est le fils de Dédale, mais là où l’engrenage s’est grippé par rapport à ce que chacun raconte, c’est cette histoire de miel, que vient-il foutre là ? Qui a lu Only Revolutions ou son pendant traduit sait que le miel est d’importance presque capitale. Peut-être que cette gamine sait des choses qui me dépassent.
Le pire étant au final que ce manque d’envie m’aura envoyé n’importe où, à mettre un petit mois pour passer d’un bout à l’autre d’A Smuggler’s Bible, a être plus perdu encore que je l’aurais été à rythme plus rapide, à ne plus pouvoir me souvenir qui a déjà rencontré qui dans cette toile (peinture et araignée) folle retraçant les projections de David Brooke dans d’autres gens, dans d’autres feuilles, sa projection et son conscient qui ne serait qu’un amoncellement de bribes prises au hasard dans son subconscient et ses oublis au-delà de son « total recall », et son amnésie mi-feinte mi-réelle, à se voguer seul entre les souvenirs accumulés sans les écouter, les parodies folles de métaphores, l’inverse ou parfois l’un sans l’autre, les gens totalement déconnectés liés autour, dans un réseau totalement affolant qui finit par se gentiment percuter dans un encombrement épistolaire d’ampleur magique, tous parties de David Brooke aussi, tous oubliant, car on sait aussi bien que Dostoïevski et Borges que deux et dont feux quatre que l’oubli est la seule chose qui compte, la mémoire absorbe absolument tout seule la capacité d’envoyer valdinguer des choses compte; et toujours métaphore, métaphore de métaphore au milieu de la contrebande biblique rognée quand les hommes sont à la fois eux-mêmes et leurs propres parodies et que Jésus était le plus haut des contrebandier créateur par nature, non haha créateur ne veut toujours rien dire, il y a connexion. Avec un travail assez fabuleux sur la création et l’envoi de soi à travers l’autre, parasitant. Alors qu’en même temps à peu près je pataugeais dans Alphabetical Africa, à me dire qu’assez tôt, au G ou au H, on ne voyait plus spécialement la contrainte, du moins cela semblait assez naturel pour que quelqu’un n’étant pas au courant ne remarque rien, et finalement assez happé en accélérant de nouveau par cette histoire de continent qui rétrécit, d’attaque de fourmis et de Reine transexuelle (?) qui fait peindre d’entiers états d’orange ou de bleu. Et je suis si feignant que je ne vais même pas, dans la colonne de droite sur ce blog, ajouter un truc « la parole philosophique entendue dans la rue de la semaine », avec pour inaugurer non pas cette gamine plus haut évoquée, mais par une sorte de guignol à crête qui, discutant avec un ami, a en me croisant dit ce que de mes oreilles fines j’entendis sortant d’une séance de cinéma d’un film de merde, « t’sais les gens tac-tac tu vois. ». De quoi élever son esprit. Mais ce qui m’a redonné l’envie je crois après retour c’est cette lecture en français (peut-être était-ce là une accentuation du problème : lecture presque uniquement anglaises) de Steinbeck avec Des souris et des hommes, avalé en me remémorant Faulkner (et par convection Mishima) et Beckett parfois, pour la campagne et les duos, la force tirée d’un apparent néant, le ridicule jamais atteint. Après ça, avant de finir AA et la Smuggler’s Bible, achevés à douze minutes d’intervalle au maximum, encore incapable de lire plus d’une quarantaine de pages d’affilée et le plus souvent à peine quinze, je suis reparti sur Des putes pour Gloria et pendant que je commençais à taper ce message j’ai googlé le titre pour trouver la couverture récente et tombe chez untel puis chez Bartelby (j’avais oublié), en tombant sur le mot de Pygmalion je me souviens de cette histoire de Ballard (The smile je crois) mais on s’en fout, et je suis probablement sans espoir pour toujours en avoir un peu, à encore m’imaginer que cette Gloria existe vraiment hors de l’imagination de Jimmy, ne serait-ce qu’une base totalement différente de ce qu’il en a fait, sachant bien que dans l’absolu ça ne change strictement rien à sa passion pathologique et nécrosée, finalement un peu comme lui, sidéré par ses propres retours, sa capacité à aller en avant pour suivre son arrière inexistant, plus profondément dans la merde. Et encore une fois, si Europe Centrale n’éveille par son flux pas énormément de choses chez moi, ici comme dans La famille royale je me retrouve à errer dans les bas-fonds au milieu des putes et des pauvres mecs qui ne seront jamais adoubés ni absous. Père Noël si tu pouvais m’apporter quarante millions d’euros et des perspectives des fois ça m’arrangerait.
Le pire étant au final que ce manque d’envie m’aura envoyé n’importe où, à mettre un petit mois pour passer d’un bout à l’autre d’A Smuggler’s Bible, a être plus perdu encore que je l’aurais été à rythme plus rapide, à ne plus pouvoir me souvenir qui a déjà rencontré qui dans cette toile (peinture et araignée) folle retraçant les projections de David Brooke dans d’autres gens, dans d’autres feuilles, sa projection et son conscient qui ne serait qu’un amoncellement de bribes prises au hasard dans son subconscient et ses oublis au-delà de son « total recall », et son amnésie mi-feinte mi-réelle, à se voguer seul entre les souvenirs accumulés sans les écouter, les parodies folles de métaphores, l’inverse ou parfois l’un sans l’autre, les gens totalement déconnectés liés autour, dans un réseau totalement affolant qui finit par se gentiment percuter dans un encombrement épistolaire d’ampleur magique, tous parties de David Brooke aussi, tous oubliant, car on sait aussi bien que Dostoïevski et Borges que deux et dont feux quatre que l’oubli est la seule chose qui compte, la mémoire absorbe absolument tout seule la capacité d’envoyer valdinguer des choses compte; et toujours métaphore, métaphore de métaphore au milieu de la contrebande biblique rognée quand les hommes sont à la fois eux-mêmes et leurs propres parodies et que Jésus était le plus haut des contrebandier créateur par nature, non haha créateur ne veut toujours rien dire, il y a connexion. Avec un travail assez fabuleux sur la création et l’envoi de soi à travers l’autre, parasitant. Alors qu’en même temps à peu près je pataugeais dans Alphabetical Africa, à me dire qu’assez tôt, au G ou au H, on ne voyait plus spécialement la contrainte, du moins cela semblait assez naturel pour que quelqu’un n’étant pas au courant ne remarque rien, et finalement assez happé en accélérant de nouveau par cette histoire de continent qui rétrécit, d’attaque de fourmis et de Reine transexuelle (?) qui fait peindre d’entiers états d’orange ou de bleu. Et je suis si feignant que je ne vais même pas, dans la colonne de droite sur ce blog, ajouter un truc « la parole philosophique entendue dans la rue de la semaine », avec pour inaugurer non pas cette gamine plus haut évoquée, mais par une sorte de guignol à crête qui, discutant avec un ami, a en me croisant dit ce que de mes oreilles fines j’entendis sortant d’une séance de cinéma d’un film de merde, « t’sais les gens tac-tac tu vois. ». De quoi élever son esprit. Mais ce qui m’a redonné l’envie je crois après retour c’est cette lecture en français (peut-être était-ce là une accentuation du problème : lecture presque uniquement anglaises) de Steinbeck avec Des souris et des hommes, avalé en me remémorant Faulkner (et par convection Mishima) et Beckett parfois, pour la campagne et les duos, la force tirée d’un apparent néant, le ridicule jamais atteint. Après ça, avant de finir AA et la Smuggler’s Bible, achevés à douze minutes d’intervalle au maximum, encore incapable de lire plus d’une quarantaine de pages d’affilée et le plus souvent à peine quinze, je suis reparti sur Des putes pour Gloria et pendant que je commençais à taper ce message j’ai googlé le titre pour trouver la couverture récente et tombe chez untel puis chez Bartelby (j’avais oublié), en tombant sur le mot de Pygmalion je me souviens de cette histoire de Ballard (The smile je crois) mais on s’en fout, et je suis probablement sans espoir pour toujours en avoir un peu, à encore m’imaginer que cette Gloria existe vraiment hors de l’imagination de Jimmy, ne serait-ce qu’une base totalement différente de ce qu’il en a fait, sachant bien que dans l’absolu ça ne change strictement rien à sa passion pathologique et nécrosée, finalement un peu comme lui, sidéré par ses propres retours, sa capacité à aller en avant pour suivre son arrière inexistant, plus profondément dans la merde. Et encore une fois, si Europe Centrale n’éveille par son flux pas énormément de choses chez moi, ici comme dans La famille royale je me retrouve à errer dans les bas-fonds au milieu des putes et des pauvres mecs qui ne seront jamais adoubés ni absous. Père Noël si tu pouvais m’apporter quarante millions d’euros et des perspectives des fois ça m’arrangerait.
les trucs en rapport :
Abish,
Danielewski,
l'aspect positif de la prise de bus,
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Vollmann
2.12.07
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